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LE FONDATEUR DE L'UNSOR

Louis KERAUTRET-BOTMEL

Louis KERAUTRET- BOTMEL Fondateur de l’UNSOR, est né à Botmel en Callac de Bretagne le 28 avril 1896.

Après avoir fréquenté l’école des frères, il travaille jusqu’à son engagement au 48° R.I. à Guingamp en 1914.


Blessé, fait prisonnier, il s’évade après quatre tentatives. Sa conduite exemplaire au cours de la guerre 14/18 lui a valu deux citations (trois fois blessé). Il obtient par la suite la Médaille des Evadés, la Médaille Militaire, la Croix du Combattant Volontaire. A ce titre il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.

Prend sa retraite en 1930 avec le grade d’adjudant-chef.
Promu sous-lieutenant de réserve en 1932.
De nouveau mobilisé durant la guerre 39-45.
En août 1944, il part rejoindre le Général Billotte comme lieutenant de réserve, promu capitaine en 45, il reçoit la qualité de combattant volontaire 39-45, une nouvelle citation vient récompenser ses mérites.
Capitaine de réserve, il est promu Officier de la Légion d’Honneur en 1954, s’ajoutant aux nombreuses autres décorations.

* * * * * *

L’Armée Française est confrontée à de dures épreuves, ce qui l’emmène à prendre la plume en 1920 pour défendre ses compagnons d’armes en collaborant à un modeste journal : "LE SERRE FILE".

Ses articles n’ont pas le don de plaire, ce qui l’oblige à quitter son régiment et à changer d’arme suite à son obstination à dénoncer certaines inégalités.

Il rengage avec le grade de sergent-major au 6° régiment du génie d’Angers. Nommé adjudant, sur sa demande, il est désigné instructeur du génie à l’Ecole Polytechnique.

En avril 1928, il fonde "LA VOIX DES SOUS-OFFICIERS". Début d’ennuis graves : arrêts de rigueur, mis au secret, placé en position de non-activité. Considéré comme un " AGITATEUR ".

Le 20 septembre 1930 " L’UNION NATIONALE DES SOUS-OFFICIERS EN RETRAITE " est créée.

Le travail ne manque pas, une lutte incessante commence :

  • Diminution des pensions
  • Interdiction du cumul

La bataille est dure, mais les efforts de Louis KERAUTRET-BOTMEL sont récompensés.

Suivent d’autres combats :

  • Obtention de la carte d’identité militaire "en retraite"
  • Rétablissement de la pension, du cumul, possibilité d’obtenir un emploi réservé
  • Echelle de solde, reclassement des sous-officiers au niveau des catégories C et D
  • Pension de réversion pour les veuves.

La défense de la condition du sous-officier est une rude bataille, à peine un combat est-il terminé qu’un nouvel affrontement se prépare.

Le vieux rêve de notre Président Fondateur se réalise lors de la création du C.S.F.M. et la représentation de l’UNSOR au sein de ce conseil.

Nul ne doit ignorer les démarches et les interventions incessantes de Louis KERAUTRET-BOTMEL qui, durant toutes ces années a œuvré pour nous, Sous-Officiers, sans oublier ses actions de défense des Anciens Combattants et Prisonniers de Guerre et sa lutte pour la revalorisation de la condition militaire.

Aboutissement d’une longue marche et d’une vie consacrée entièrement au service de ses compagnons d’armes.

* * * * * *

Nul doute que ce combat doit se poursuivre. Ne restons pas passifs. L’UNSOR a besoin de toutes forces vives. Ce qui lui permettra de peser sur les nouvelles décisions découlant d’un changement radical des objectifs d’aujourd’hui suite à la professionnalisation :

  • contrats longs
  • contrats courts
  • réforme des retraites
  • refonte des statuts

et bien d’autres thèmes viendront s’y rajouter.

Qui peut mieux défendre les Sous-Officiers que des Sous-Officiers ?

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